Le retour à l'école

Pour la fête de Saint André, qu’on célèbre aujourd’hui, mes cent mots sont sur le sujet de l’école secondaire. Lundi je suis retourné à l’école où j’étudiais entre les âges de onze et seize ans, et pour moi c’était une expérience extraordinaire. On m’a invité d’assisté à un événement d’orientation professionnelle pour les étudiants, et c’est pour ça que j’y suis allé. Mais être à mon ancienne école pour la première fois depuis environ quinze ans m’a donné l’occasion de revoir le bâtiment. Un des professeurs m’a fait visiter les salles de classe. L’école a changé beaucoup, mais y être m’a fait rappeler beaucoup. Il était très étrange de retourner à un lieu que j’ai connais tellement. Voici une photo de moi, qui a été prise pendant ma première année à l’école, 1989-1990.

Saint Sernin

Je crois qu’aujourd’hui est la fête de Saint Sernin, premier évêque de Toulouse. Pendant sa vie il était connu sous le nom Saturnin, mais son nom est devenu plus court pendant les siècles. Envoyé de Rome par le pape Fabien, il avait mission d’évangéliser la Gaule. Selon son histoire, en 250 les prêtres païens ont attribué à Saturnin la responsabilité pour le silence de ses oracles, et ils ont lui demandé de faire le sacrifice d’un taureau à leurs dieux. Bien sûr, il a refusé, et par conséquence ils ont l’attaché au taureau. L’animal traînait l’évêque devant lui, et il est mort à cause des blessures à la tête. La grande basilique de Toulouse est consacrée au saint, et la rue de la basilique vers la place du Capitole est nommée « Rue du Taur », en souvenir de son martyre.

Nous avons un an!

Aujourd’hui fait un an que ce blog a commencé. Bon Anniversaire ! Pendant les derniers douze mois, j’ai écrit cent mots (ou plus !) chaque jour, donc au total, peut-être quarante mille mots ! Un petit livre en français ! Le blog est écrit sur des sujets très divers, y compris la politique, les infos, le temps, mes intérêts, mes vacances, la langue française et la culture du pays, et bien sûr la foi. Nous avons découvert quelques « mots de la semaine », en plus des animaux de la semaine. Pour cet anniversaire j’ai choisi une image d’une statue d’un photographier, photo que j’ai prise dans les jardins publics à Valladolid, et qui me rappelle l’importance des bonnes photos sur le blog.

Le temps de l'Avent

Voici quatre cierges violets que j’ai mis dans ma chambre pour le temps de l’Avent, qui commence aujourd’hui. C’est un peu comme une couronne de l’Avent (sans la verdure, bien sûr!). Chaque an on allume encore un cierge, alors la lumière grandit semaine par semaine, sa croissance symbolisant l’avent de notre Seigneur. Ce temps nous rappelle le retour de Jésus-Christ à la fin du monde, et il nous encourage à nous préparer pour ce retour, pour le jour quand nous le verrons face-à-face. C’est un temps d’espérance pendant que nous attendons son retour. L’an liturgique de l’Église commence avec ce temps, qui donne le ton pour ceux qui suivent.

Les Trois Mousquetaires

Dans ma voiture pendant l’été j’ai écouté une histoire très célèbre, celui des « Trois Mousquetaires », écrit par Alexandre Dumas père. Le conte suit la fortune d’un jeune homme, D’Artagnan, qui fait la connaissance des trois mousquetaires, qui ont pris les noms Athos, Porthos et Aramis. Après avoir aider les trois dans une lutte contre cinq des gardes de Cardinal Richelieu, D’Artagnan devient leur ami. L’histoire raconte les aventures des quatre amis, sur une toile de fond de l’hostilité de la France et l’Angleterre et le siège de la Rochelle. À la fin de l’histoire, D’Artagnan lui-même devient mousquetaire, après avoir gagné la confiance du roi et du cardinal. Le conte a deux suites – peut-être je les écouterai à l’avenir.

Avant l’Avent, les préparations pour Noël

Il ne reste que trente jours avant Noël, la grande fête qui célèbre l’Incarnation du Fils de Dieu. Bien sûr, celui-ci est aussi l’occasion de commerce pour les vendeurs. Chaque an les magasins passe avant Noël leurs semaines les plus actives, bien qu’une grande quantité (peut-être la plupart) des achats aujourd’hui soit faite sur internet. Moi, je fais la majorité de mes achats sur internet, et ce soir j’en ai commencé faire. Aussi aujourd’hui nous avons vu l’un des premiers signes de l’hiver. Le temps empire, et ici à Blackpool il y avait cette après-midi une averse de grêle. Et demain est le dernier jour de temps ordinaire, avant le commencement de l’Avent, dimanche.

La magazine « Authentik »,

Récemment j’ai abonné à une magazine écrite en français pour les étrangères qui veulent améliorer leur connaissance de la langue. Elle s’appelle « Authentik », et elle est produite quatre fois par an. La première fois que j’ai entendue le nom de cette magazine, j’étais élève à l’école, mais je ne l’ai jamais vu avant j’aie abonné. La magazine est disponible dans les autres langues : espagnol et allemand, je crois. Au-dedans se trouvent les articles sur les sujets divers, quelques-uns qui sont pris des autres publications françaises, et quelques-uns qui sont écrits pour l’Authentik. Je pense que les articles sont choisies pour leur vocabulaire intéressant.

Mon nouvel imprimeur

Lundi j’ai pris livraison d’un nouvel imprimeur. Il est imprimeur laser, donc il est capable de traiter une grande quantité de travail, et la qualité du texte imprimé est beaucoup meilleure que mon ancien imprimeur. Jusqu’à ici, il est vraiment impressionnant ! Je l’ai acheté à cause de mon travail comme directeur de vocations, pour lequel je dois imprimer beaucoup, mais je l’utiliserai pour mes affaires personnelles en plus de mon travail. Lundi soir j’ai installé la nouvelle machine, près de mon ordinateur. Cette partie de ma chambre est en train d’être transformer en « coin français », où je ferai mes études françaises quand mon cours commence en février.

Saint Cécile

Aujourd’hui l’Église célèbre la fête de Sainte-Cécile, la sainte-patron de la musique. Cécile était un des martyrs de l’Église ancienne, jeune femme qui a refusé de faire sacrifice aux dieux païens, bien que ce refus ait été fait sous peine de la mort. Selon les comptes de son martyr, elle « a chanté dans son cœur » avant sa mort, donc elle est devenue sainte patron des musiciens. Quand on voit des images de la sainte, elle est souvent représentée avec un instrument de musique, comme dans cette peinture, où elle est vue avec une orgue. Une basilique consacrée à la sainte est construite à Rome pendant le cinquième siècle, et son culte continue toujours.

Valladolid: le monument à Colomb

Il y a deux jours j’ai écrit que Valladolid était capitale de l’Espagne jusqu’au seizième siècle. Donc, avant cette date, la ville jouait un rôle vraiment important dans la vie du pays. C’était ici, en 1506, le fameux navigateur Christophe Colomb est décédé après son célèbre voyage aux Amériques. Dans la ville aujourd’hui il y a un monument dédicacé au marin, et aujourd’hui je vous le présente.

Aux côtés du monument il y a des images de quatre moments de l’histoire de ce voyage, y compris le départ de l’Espagne et l’arrivée dans le « nouveau monde ».

Colomb n’est pas le seul homme célèbre qui est lié à la ville : par exemple, les rois Philippe II et Philippe IV y sont nés, l’auteur Miguel de Cervantes y vivait entre 1604 et 1606, et José Louis Rodriguez Zapatero, qui vient d’être déposer comme premier ministre du pays, y est né en 1960.

Valladolid la nuit

Une belle ville pendant la journée, Valladolid est aussi jolie la nuit. Comme beaucoup de grandes villes, ses bâtiments sont bien illuminés, pour qu’ils donnent à la ville une image pittoresque. Le deuxième soir de notre séjour à Valladolid j’ai reçu une invitation pour dîner avec des amis, et ce soir-là j’ai pris ces photos en route au restaurant.

On peut voir qu’il pleuvait avant ces images ont été prises, donc la lumière est reflété sur la terre, créant un effet bien ravissant. Il n’y avait pas un grand nombre de gens dans la place, mais on peut voir quelques silhouettes.

Tout comme les autres attractions, la façade de la cathédrale était illuminée, avec des lumières verts dans la tour.

Valladolid: les jardins publics

Chaque jour à Valladolid nous avions un peu de temps libre après le déjeuner. J’ai saisi les occasions pour faire une promenade dans la ville, vers la « Plaza Mayor » et les autres attractions. Un des endroits les plus paisibles est le jardin public, qui s’appelle en Espagnole « Campo Grande », c’est-à-dire le « grand champ ». Là se trouvent un étang avec son fontaine, des arbres et des petits chemins pour les promenades. Dans ses environs calmes il me plaisait de passer le temps avec mes pensées, quelques passants et les animaux du parc, certaines desquels bientôt pourront être nos animaux de la semaine, quand je recommence cette chronique.

Valladolid: la cathédrale

Au quinzième siècle Valladolid était la résidence des rois de Castille, et la ville est devenue la première capitale de l’Espagne après l’unification du pays. Elle restait la capitale jusqu’à 1561, quand une incendie a détruit la ville et le roi, Philippe II, a établi un nouvelle capitale à Madrid. Lorsqu’elle était capitale, la ville a gagné un évêque, donc il fallait construire une cathédrale. Si l’édifice avait été achevé, il aurait été l’une des plus grandes cathédrales en Espagne. Cependant, quand la capitale a déménagé à Madrid, les fonds sont devenus limitées et le travail n’était pas fini. Voici photos de sa façade et son côté, qui montrent l’ampleur du bâtiment inachevé.

Valladolid: la ville

Pendant la conférence, je n’avais pas beaucoup de temps libre. Cependant, chaque après-midi, entre le déjeuner et la réunion suivante, j’avais occasion pour explorer un peu la ville. Voici un bâtiment élégant – je pense qu’il est l’hôtel de ville.

Ce bâtiment se trouve dans le place majeur (en espagnol, « Plaza Mayor »), comme on trouve dans chaque grande ville espagnole. Celle de Valladolid n’est pas trop recherchée, mais elle a une uniformité plaisante.

Voici un autre édifice municipal, avec ses fontaines décoratives.

La ville est assez grande, avec une population d’environ 300 000 personnes…

…dont des étudiants de son université.

Parmi les bâtiments les plus impressionnants de la ville, il y a quelques grandes églises, par exemple celui, l’église de Sainte Marie.

Valladolid: les martyrs

Il était dangereux d’être prêtre catholique en Angleterre au seizième et au dix-septième siècle, et c’est pour cette raison que les séminaristes de ces jours ont étudié en Europe continentale. Bien qu’ils eussent de la sécurité dans le collège, ils bien savaient que leur avenir était dangereux. Parmi les anciens élèves de Valladolid, vingt-trois étaient devenus les martyres, y compris Saint Ambrose Barlow, martyr de Lancaster représenté par ce peinture qui s’accroche dans le « couloir des martyrs » au collège.

Dans la chapelle, au-dessus des arches, il y a des grilles derrière desquelles les séminaristes écoutaient la messe. Au collège ils s’inquiétaient de la présence des espions du gouvernement anglais, donc les séminaristes restaient cachés, même pendant la liturgie.

Valladolid: la « Vulnerata »

Hier j’ai présenté la statue qui s’appelle Notre-Dame « la Vulnerata », un objet de dévotion qui se trouve dans la chapelle du collège des Anglais à Valladolid. En fait, la chapelle a été bâtie pour l’abriter. Le mot espagnol « vulnerata » signifie « blessée », et on peut voir facilement que la statue est endommagée.

La « Vulnerata » s’installe en haut, donnant sur le maître-autel de la chapelle.

En haut des murs de la chapelle, plusieurs peintures racontent l’histoire de la statue. En 1596, deux Anglais, le comte de l’Essex et Sir Walter Raleigh, ont mené une force contre les Espagnols à Cadiz. Ils ont profané une statue de la Vierge et l’Enfant qui était objet de dévotion populaire dans la ville. Les étudiants anglais à Valladolid ont entendu la nouvelle de l’attaque, et ils désiraient faire la réparation. Donc la statue a été amenée au collège, où elle reste depuis. Aujourd’hui, les étudiants faire toujours de la réparation chaque semaine devant la statue.  

Collège des Anglais: la chapelle

À l’intérieur du collège des Anglais, la chapelle est sans doute la pièce la plus impressionnante. Aujourd’hui nous explorons cette chapelle. Elle n’est pas très grande, mais elle a une élégance et une histoire intéressante.

Le deuxième jour de notre séjour, un professeur du collège nous a donné une visite guidée de la chapelle, racontant son histoire. Construite au dix-septième siècle pour abriter la statue de Notre-Dame la « Vulnerata », la chapelle est bâtie dans une forme octogonale.

Autour de la chapelle, les côtés contiennent des petites chapelles et leurs autels, par exemple celui-ci, qui est consacrée à la Sainte-Famille.

Découvrez plus sur l’histoire de la « Vulnerata » sur ce blog demain.

Valladolid: le collège des Anglais

« El Real Colegio de los Ingleses », comme on l’appelle en Espagne (c’est-à-dire « Le collège royal des Anglais »), a été fondé en 1589 pour la formation des prêtres pour la mission en Angleterre et au Pays du Galles. À cette époque, il était illégal d’être prêtre catholique en Angleterre, donc l’Église a décidé de former ses prêtres en Europe continentale. Ces derniers ans, puisqu’il n’y pas un très grand nombre de séminaristes pour notre pays, le collège était être menacé de fermeture, mais en 1998 il a trouvé un nouveau rôle. Depuis cet an, le collège est utilisé pour un an d’introduction avant les étudiants commence le séminaire majeur : ils reçoivent une formation spirituelle, humaine et intellectuelle, pour les préparer pour les ans suivants.  

Rentré en Angleterre, après une semaine chargée

Je viens de rentrer en Angleterre, après une semaine passée en Espagne, où j’étais pour assister à une conférence des directeurs de vocation pour les diocèses de notre pays. C’était une semaine très chargée, pendant laquelle nous avons passé beaucoup de temps dans les réunions. Pour moi, c’était étrange être dans un séminaire encore une fois, et l’expérience m’a rappelé à la mémoire mes années à Ushaw. La conférence était très intéressante et j’ai trouvé utile les réunions. Il m’a plait aussi voir les autres directeurs, qui sont très aimables et enthousiastes. La conférence a eu lieu à Valladolid, dont j’écrirai les jours prochains.

Saint Martin de Tours

Selon le bréviaire : Saint Martin est né à Pannonia, l’enfant des parents païens, environ l’an 316. Il a reçu le baptême, terminé sa carrière comme soldat et fondé un monastère à Ligugé en France où il vivait la vie religieuse sous le guidance de Saint Hilaire. Puis il a été ordonné prêtre et choisi comme évêque de Tours. Il donnait toujours l’exemple d’un bon pasteur, fondait des nouveaux monastères, formait le clergé et prêchait l’évangile aux pauvres. Il est mort en 397. On raconte que quand il était jeune, Martin a rencontré un mendiant. Il faisait froid, et Martin a donné une moitié de sa grande cape au mendiant. La nuit prochaine, le Christ, portant la grande cape de Martin dans un rêve, a lui remercié pour son charité. Martin est toujours populaire aujourd’hui.

La langue espagnole

Avant je suis parti pour  aller en Espagne, j’ai achevé le cours d’introduction de Michel Thomas. Il m’étonne que, en seulement huit heures, on peut apprendre une telle quantité de la langue. Compris dans le cours sont le temps présent, le futur, le parfait, l’imparfait, même le conditionnel. Moi, je trouve la langue espagnole quelquefois difficile de prononcer, mais la grammaire est assez simple et le vocabulaire n’est pas trop compliqué quand on connait anglais et français. J’espère que je peux utiliser mes nouveaux connaissances lors de mon séjour en Espagne, mais peut-être je manque de confiance, et en tout cas cette semaine je dois passer beaucoup de temps dans les réunions.

La basilique du Latran

Partout dans le monde l’Eglise célèbre aujourd’hui la fête de la dédicace de la basilique du Latran, qui est la cathédrale de Rome. Cette église énorme a été construite sur l’endroit de la première basilique chrétienne, qui datait de l’ère de Constantin.

Près de la grande porte, une plaque annonce : « Sacrée église du Latran, mère et tête des églises de la ville et du monde ».

Voici la vue depuis le maître autel, auquel seulement le pape peut célébrer la messe.

Chaque cathédrale est l’église de l’évêque, où se trouve son siège (en Latin, son « cathedra »). Voici celui du pape. La fête aujourd’hui nous invite de célébrer notre unité sous son autorité.

L’aéroport de Gatwick

Les photos que je présente aujourd’hui ont été prises à l’aéroport de Gatwick, lors de mon départ pour les grandes vacances de l’été. Voici l’avion sur lequel j’ai voyagé ce jour-là.

Gatwick est le deuxième aéroport de l’Angleterre, par son nombre de vols. Il dessert Londres et le sud-ouest du pays, et traditionnellement il est utilisé pour les vols excédent de Heathrow. Il est aussi une base de quelques compagnies  aériennes, y compris Easyjet.

Quand je vois cette vue, j’ai toujours un peu le trac, avant le décollage du avion et le commencement du vol. Le personnel prépare le vol : on peut voir l’homme qui charge l’avion des valises.

Voici ma valise ! Faites attention ! 

Vers Valladolid

Ce matin je pars pour Valladolid, ville dans le nord d’Espagne où se trouve un collège pour la formation des prêtres anglais. J’y suis allé déjà deux fois : la première en 2004, quand j’étais avec un groupe du séminaire ; la deuxième, lorsque j’ai fait ma retraite avant mon ordination en 2005. Le collège « des Anglais » à Valladolid est à la conférence des évêques de l’Angleterre et du Pays de Galles, qui l’utilisent pour une année de formation préliminaire. Cette année se passe avant le commencement de la formation à séminaire. Les prochains jours, j’y serai pour une réunion de directeurs de vocation. J’espère qu’elle sera intéressante et amusante ! Pour le jour de départ, je présente des photos d’un avion « Easyjet », compagnie aérienne avec laquelle je voyage aujourd’hui.