mercredi 31 octobre 2012

L'odéon


Il pourrait être comédien : cet homme est juste où, il y a presque deux mille ans, les comédiens romains ont fait leur métier devant un public de quelque 3 000 personnes. Construit vers l’an 100, le plus petit des deux amphithéâtres de Fourvière, ce qu’on appelle « l’odéon », était lieu des représentations musicales et poétiques.


Les spectateurs auraient eu une bonne vue du plateau, et peut-être de l’espace au-delà : à l’époque, bien sûr, la campagne, mais de nos jours, l’agglomération lyonnaise.


Depuis le plateau on voit la tribune impressionnante, malgré qu’elle ne soit plus complète.


La chose la plus intéressante des vestiges, c’est le sol du plateau, construit utilisant les pierres précieuses.

mardi 30 octobre 2012

De Lugdunum à Lyon


Aujourd’hui le blog retourne à la colline de Fourvière pour explorer les vestiges romains qui s’y trouvent. Le nom « Fourvière » remonte à l’époque romaine : il signifie « vieux forum ». Ici, à l’origine, était le centre-ville de Lugdunum – ce qu’on appelle de nos jours « Lyon » !


Certes il n’y a que des ruines de ces jours de gloire, mais la colline s’enorgueillit de quelques vestiges assez complets, en particulière les deux amphithéâtres, dont plus demain et le lendemain.


On peut bien imaginer marcher dans la rue du forum, en dépit du fait que la ville est longtemps disparue.


Maintenant les vestiges donnent sur la ville qui a grandi au-delà de la Saône, enfant de l’établissement ancien qui s’est trouvé ici.

lundi 29 octobre 2012

Les halles Paul Bocuse


La cuisine de Lyon dépend, bien sûr, de la disponibilité des meilleurs ingrédients. Donc, lors de l’émission dont j’ai mention hier, Raymond Blanc a visité les halles de Lyon « Paul Bocuse », marché couvert qui offre toute la gamme des produits d’alimentation. Pour nous, grâce à la visite de M. Blanc, c’était incontournable !


Nous y sommes allés un matin et nous y avons découvert une atmosphère très agréable et une grande variété de vues et de parfums, résultat d’une sélection impressionnante de produits haute de gamme.


Parmi les plus fameux, l’éventaire de Colette Sibilia, où se vendent les saucissons lyonnais extraordinaires !

dimanche 28 octobre 2012

Le Café des Fédérations


Après le départ pour Lyon on a vu à la télé une émission de Raymond Blanc sur la cuisine de Lyon. Pendant son séjour il a préparé un repas au Café des fédérations, un des célèbres « bouchons » de la cité des Gones. Donc, lors de notre visite, on a eu envie d’y visiter, et un soir c’était possible. C’était une expérience intéressante : aucun menu n’était fourni, mais on nous a amené des hors-d’œuvre et l’entrée. Après (et pour ceci j’étais très soulagé !) il y avait un choix de plat. Le poulet m’en semblait le plus sauf ! Cela dit, c’était une soirée très agréable et la cuisine était magnifique. Ce bouchon ne démérite pas sa réputation admirable.

samedi 27 octobre 2012

La tour-crayon


Jusqu’ici j’ai présenté mes images de plusieurs quartiers de la cité des Gones, mais je n’ai pas fait beaucoup de mention de la Part-Dieu, et avec raison. Moderne et fonctionnel, il n’a ni des attractions touristiques, ni l’architecture beau. En revanche, il a son point de repère, la tour-crayon, emblème du quartier et le seul vrai gratte-ciel de Lyon.


J’aime cette image de la tour, son reflet dans les fenêtres d’un bâtiment à l’autre côté de la rue.


Pas belle, peut-être, mais certes la tour est impressionnante !


Vue depuis la colline de Fourvière, la tour domine la ville. On peut voir aussi d’où vient son surnom, le « crayon » !

vendredi 26 octobre 2012

Un homme seul


Un soir à Lyon nous faisions une promenade et nous avons remarqué cet homme, debout sur le toit d’un bâtiment devant nous. Il était là, immobile, pendant plusieurs minutes avant que nous nous soyons demandés : « est-il réel ? » Il n’était pas possible, à l’œil nu, de voir si c’était un homme réel ou un homme peint. Dès lors nous avons compris – grâce aux murs peints – qu’on ne peut pas fait confiance aux yeux dans les rues de Lyon ! Nous avons trouvé la réponse grâce à mon photo-appareil et son zoom extraordinaire. Comme on peut voir nettement sur l’image ci-dessous, c’est une peinture. D’après moi, ces petites curiosités donnent quelque chose à la ville. Elles sont les petits points d’intérêt et je les aime beaucoup.


jeudi 25 octobre 2012

Plus de murs peints


Ainsi que les grands murs peints, tels comme j’ai déjà présentés, il y a des œuvres plus simples ou plus petits partout dans la ville. Aux abords du vieux Lyon se trouve cette fresque, qui célèbre encore une fois les spectacles de Lyon. Je trouve très impressionnant cette utilisation imaginative des murs dans la ville : il semble qu’aucun espace ne soit gaspillé !


Bien souvent les murs ont l’air des espaces vivants, avec les gens qui font leur travail ou leurs affaires, ou parfois les animaux. Ici, par exemple, un chat qui font partie du mur de canuts…


… et voici, encore un chat, mais cette fois-ci un chat moins apprivoisé ! Cet animal sauvage cherche sa proie au-dessus des rues de la Presqu’île.

mercredi 24 octobre 2012

Bibliothèque de la cité


La bibliothèque de la cité se trouve sur la Presqu’île, et elle rend hommage aux écrivains de Lyon. Tout comme les autres murs peints, celui-ci semble normal de loin, mais de près on peut voir des ruses de l’artiste, par exemple : les fenêtres qui deviennent les étagères à livres !


Le mur contient plus de 500 références aux écrivains lyonnais, y compris l’omniprésent, le Petit Prince de Saint-Exupéry.


Parmi les autres, je me suis intéressé de François de Sales, ancien évêque de Genève et saint patron du clergé lyonnais.


Ici j’aime l’artiste qui peint son message au mur.


Bien sûr, à Lyon ce n’est pas qu’une bibliothèque : c’est un biblio-café !

mardi 23 octobre 2012

Le mur des canuts


Au quartier de la Croix-Rousse se trouve cette fresque si impressionnante : le mur des canuts. On peut bien voir ici l’effet trompe-l’œil : c’est un mur plat, mais à l’intervalle on a bien l’impression de profondeur et de perspective !


C’est un tableau chargé. Il y a des ateliers, comme celui-ci qui abrite l’artiste…


… les gens dans la rue, sur le grand escalier qui bien montre que le quartier se dresse sur une colline…


… le petit spectacle Guignol, les fameuses marionnettes lyonnaises…

 
… et, certes, un atelier de soie, où les canuts font leur travail. Malheureusement cette fresque fascinante a besoin de restauration, mais j’imagine que ça serait un projet difficile et cher. J’espère que c’est possible.
 
 

lundi 22 octobre 2012

Le mur du cinéma


La fresque des Lyonnais est loin d’être la seule à la ville. J’ai déjà écrit du rôle de Lyon comme cité de cinéma (le message sur les frères Lumière), et aujourd’hui je présente le mur du cinéma, qui se trouve tout près de la station métro Guillotière, au cours Gambetta. Ici on voit l’entrée au cinéma, avec ses affiches au-dessus de la porte…


… un plateau de tournage avec ses acteurs, ses caméras et ses techniciens…


… et un hommage aux racines historiques du cinéma à Lyon, l’atelier des frères Lumière. Ce qui est frappant de ces murs peints, c’est les petites choses insolites, telles que l’on voit ci-dessous : la fenêtre en train d’être mise à sa place.


dimanche 21 octobre 2012

Ailleurs à la fresque


Aujourd’hui, dernier jour de la fresque de Lyonnais, qui elle-même provient une bonne introduction à l’histoire et la culture de Lyon à travers les personnages qui y ont habité. Parmi les gens ici montrés, on voit au centre du balcon le plus bas Marcel Mérieux, fondateur de l’Institut Mérieux, qui lutte pour améliorer la santé publique. La rue où se trouvait notre hôtel portait son nom. A ses côtés on voit son petit-fils, le docteur Jean Mérieux.


Ce qui m’intéresse beaucoup de cette fresque (tout comme plusieurs autres murs peints à Lyon), c’est le fait que l’artiste a inclus plusieurs petits détails qui donne à l’œuvre l’air réel : une femme avec son caddie, quelqu’un qui pend un tapis sur le balcon, etc. C’est génial !


samedi 20 octobre 2012

Tony Garnier


Jusqu’ici nous avons vu à la fresque des Lyonnais des saints, des inventeurs, un écrivain et aviateur, un chef, un prêtre… et aujourd’hui, un architecte. A Lyon il n’y a qu’un nom qui domine ce métier : celui de Tony Garnier. Cet architecte et urbaniste est né à la Croix-Rousse en 1869. Pendant sa carrière il a réalisé plusieurs projets significatifs dans sa ville natale, y compris la halle Tony-Garnier (bien entendu !) et les HLM du quartier des États-Unis. Ici on voit l’architecte présentant quelques plans à Édouard Herriot, maire de Lyon pendant 50 ans (1905-40 et 1945-57) et trois fois président du Conseil des ministres français.


Autre grande œuvre de Garnier, le stade de Gerland est le siège du club de football Olympique Lyonnais. Pendant le séjour à Lyon, on a logé à Gerland, tout près de l’édifice, et on a souvent utilisé sa station de métro. L’image ici montre le stade, vu depuis la colline de la Fourvière.

vendredi 19 octobre 2012

L'Abbé Pierre


Né à Lyon le 5 août 1912, Henri Grouès est devenu frère Pierre quand il est entré à la vie religieuse en 1932. Six ans plus tard il a été ordonné prêtre et désormais son titre, l'Abbé Pierre, est très bien connu en France. Résistant pendant la guerre, il a protégé les familles juives et aider à fuir les Nazis Jacques de Gaulle, plus jeune frère du Général.  Puis, et avec l’approbation de l’archevêque de Paris, il est devenu député, début d’une carrière politique qui durera quelque six ans. Mais c’est pour sa fondation, Emmaüs, qu’il est plus bien connu. Cette organisation, dont on a fait mention pendant le cours de français que j’ai suivi cet an, lutte en faveur du logement pour tous, et offre assistance à ceux qui sont mal-logés. L’Abbé Pierre est mort en janvier 2007 à l’âge de 94 ans.

jeudi 18 octobre 2012

Antoine de Saint-Exupéry


Dès qu’on arrive à Lyon – au moins si on arrive par avion – on connait le nom d’Antoine de Saint-Exupéry. La ville a décidé de donner son nom à l’aéroport, car ce fils de Lyon était aviateur ainsi qu’écrivain. On le voit à la fresque portant ses vêtements de l’aviateur et à côté de sa création la plus bien connue, le Petit Prince. Saint-Exupéry est né à Lyon le 29 juin 1900. Ayant devenu pilote lors de son service militaire à Strasbourg en 1921, il a été mobilisé en 1939. Après l’armistice il a quitté la France pour New York, où il a écrit Le Petit Prince et essayé de persuader les Américains d’entrer la guerre. Rêvant d’action, il est revenu en Europe, en Sardaigne puis en Corse, et il a aidé les préparations d’embarquement en Provence, prenant les photographes de reconnaissance. Dans les circonstances mystérieuses il est mort pour la France lors d’un survol de la mer près de Marseille en 1944.

mercredi 17 octobre 2012

Les frères Lumière


Le goût n’est pas le seul sens qui doit beaucoup à la cité de Gones. Car, en 1895, les frères Auguste et Louis Lumière ont tourné son premier film à Lyon, et le représenté à Paris. C’était l’un des événements les plus importants dans toute l’histoire du cinéma, et on dit même que le cinématographe est né à Lyon. Bien que les frères soient nés à Besançon, ils ont grandi à Lyon et, en tant qu’enfants du pays, ils méritent leur place à la fresque. Aujourd’hui l’institut Lumière dans la ville raconte l’histoire des inventions des frères et célèbre leurs exploits.

mardi 16 octobre 2012

Paul Bocuse


Lyon ne serait pas Lyon sans sa gastronomie, et la ville abrite plusieurs fameux chefs. Parmi eux, c’est Paul Bocuse qui est représenté à la fresque, debout à la porte d’un café qui s’appelle « le Pot Beaujolais ». Bocuse est né à Collonges-au-Mont-d’Or, dix kilomètres au nord de Lyon, où se trouve aujourd’hui son restaurant si célèbre. Il s’enorgueillit de trois étoiles Michelin depuis 1965 et a été désigné « cuisinier du siècle » par les critiques Gault et Millau. De plus, il est le premier chef à entrer dans le musée Grévin de Paris ! Il dirige toujours plusieurs restaurants et brasseries à Lyon, ainsi que deux au Japon et un aux États-Unis.


lundi 15 octobre 2012

La fresque des Lyonnais


Partout à Lyon on trouve les murs peints. L’idée remonte au début des années 1980, et aujourd’hui cette curiosité lyonnaise se déclare comme attraction touristique. Ces œuvres sont étonnantes en partie grâce à leur échelle : quelques-unes sont vraiment énormes !


Peut-être le plus célèbre des murs peints, la fresque des Lyonnais se trouve au nord de la Presque-île. Elle exhibe les fils et les filles les plus connus de la ville, et ces prochains jours on l’explorera sur le blog.


Une légende identifie les Lyonnais qui sont présentés. Comme on peut voir ci-dessous, la fresque couvre deux côtés du bâtiment !