dimanche 30 septembre 2012

On monte vers la Fourvière


Au-dessus de la cathédrale de Lyon, il y une autre église qui domine l’horizon, celle de Notre-Dame de la Fourvière. Cette basilique a été construite dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, mais il y a une église à cet emplacement depuis le temps ancien. C’est pourquoi que les lyonnais ont surnommé la Fourvière « la colline qui prie ».


Pour les uns, cette église ressemble un éléphant à l’envers ; pour les autres, elle est un beau point de repère qui veille sur la ville. Ces prochains jours le blog la présente, avec son histoire intéressante.


Pour atteindre l’église, le plus souvent on utilise la « ficelle », mais à l’origine on n’avait que les pieds pour y aller ! Donc l’architecte a inclus cette grande porte au sommet de la colline, entrée conçue comme grande route processionnelle.

samedi 29 septembre 2012

Saint Jean-Baptiste dans la place


Tandis que l’Église célèbre aujourd’hui la fête des archanges, je présente sur le blog un autre saint, celui qui a baptisé le Seigneur. Bien entendu, c’est Saint Jean-Baptiste, qui est le saint-patron de la primatiale de Lyon. Dans la place devant la cathédrale se trouve cette statue qui représente le baptême de Jésus. Le Seigneur, les bras croisés sur la poitrine, attend la descente du Saint-Esprit, alors que Saint Jean verse de l’eau sur sa tête. Au-delà, on peut voir le vitrail rond à la façade de la cathédrale consacrée au saint. Les eaux de baptême nous font saints ; par contre, quand le Seigneur a été baptisé, c’était lui, le Saint de Dieu, qui a fait saint les eaux !

vendredi 28 septembre 2012

Autres choses de l'intérieur


Aujourd’hui je présente deux autres choses de l’intérieur de la primatiale Saint-Jean à Lyon. D’abord, cette petite chapelle qui se trouve à la côté nord de l’église. Elle abrite les restes mortelles des anciens évêques de Lyon – au moins les plus récents ! Tandis qu’il n’est pas peu commun de voir une chapelle comme celle-ci dans les grandes cathédrales du monde, je pense qu’elle a un rôle important à jouer : de nous rappelle l’histoire longue et catholique de cette ville et de ce diocèse. L’Église de Jésus Christ est ici depuis le deuxième siècle !


Autre aspect de l’histoire : les grands événements, tels que le mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis, ce qui rappelle cette plaque. De plus, la cathédrale a vu le couronnement du pape Jean XXII et les 13e et 14e conciles œcuméniques.

jeudi 27 septembre 2012

L'horloge astronomique

 
Tous les jours à midi, 14h, 15h et 16h, une petite foule se rassemble autour de l’horloge astronomique dans le transept nord de la cathédrale. On y est pour regarder le petit spectacle de l’horloge astronomique, machine conçue probablement au XIVe siècle et modifiée plusieurs fois, jusqu’au début du XVIIe siècle.
 

 
Voici une première pour ce blog : une vidéo ! Je l’ai prise lors de ma visite, et elle montre le mouvement des automates de l’horloge, qui raconte l’Annonciation du Seigneur. D’une porte à droite, l’ange Gabriel entre, et Marie tourne vers lui. Puis, la colombe qui représente le Saint-Esprit descend du ciel, et au-dessus, le Père donne sa bénédiction. On peut juste voir son bras droit qui bouge !

mercredi 26 septembre 2012

Dans la primatiale


Au-dedans la cathédrale de Lyon on découvre une nef élégante et impressionnante, et il est difficile d’être conscient de l’échelle de l’édifice.


C’était ici que nous avons assisté à la messe dominicale, et j’étais heureux de voir que la cathédrale était assez pleine pour la liturgie. Par contre, on était un peu déçu qu’il n’y a pas beaucoup qui rappelle l’histoire illustre de l’église ou de la ville – pas de statue de Saint Irénée, ancien évêque, par exemple. Il y avait des travaux lors de notre visite, et on a eu l’impression qu’il y a quelques coins de la cathédrale qui bénéficiera de l’attention.


Quelque chose de plus positif : on ne peut pas douter l’importance de la Parole de Dieu, représentée par ce « livre » énorme, ouvert au début de l’évangile de Saint Jean.

mardi 25 septembre 2012

La primatiale Saint-Jean


L’un des édifices les plus imposants de Lyon, la cathédrale domine la place au cœur de la vieille ville. Elle s’enorgueillit du titre « primatiale » parce que l’archevêque de Lyon est aussi primat de l’Église en France. Ce titre a une longue histoire : il remonte de l’ère où Lyon était la capitale du Gaul romain.


Vue depuis la basilique de la Fourvière, on peut voir la cathédrale et ses résidences à côté, et, au-delà, la Saône.


Voici une de mes vues préférées de la primatiale. J’ai pris cette photo lors de la descente de la colline de la Fourvière, et j’aime bien que la façade de l’église donne sur les toits du vieux Lyon.


Juste à côté de la primatiale elle-même, ce bâtiment impressionnant fait partie du complexe.

lundi 24 septembre 2012

Le bon Pasteur


Cette semaine et la dernière, les prêtres du monde profitent chaque jour des réflexions de Saint Augustin et son sermon sur les pasteurs, qui est le deuxième texte de l’Office de lectures. Dans le vieux Lyon j’ai vu cette statue du bon Pasteur avec ses brebis. Elle se blottit dans le coin d’un bâtiment quelque part dans les ruelles étroites du quartier, et elle n’est qu’une de plusieurs exemples des statues des saints. Pour moi, ces statues sont une très bonne idée : elles nous rappellent de la présence du Dieu, et puisqu’elles font partie presque des bâtiments eux-mêmes, elles semblent très naturelles. On les trouve ailleurs dans la ville, tout comme dans plusieurs grandes villes d’Europe.

dimanche 23 septembre 2012

Vieux Lyon: coins cachés


Aujourd’hui je partage quelques images de plus des lieux cachés du vieux Lyon. Je regrette que je ne puisse pas donner un commentaire très intelligent, parce que je n’ai pas les connaissances nécessaires. En tout cas, je pense que les images donnent une bonne impression ces endroits insolites.


Tous ces lieux sont atteints par les traboules ou les petits couloirs entre les immeubles.


Souvent ils sont très agréables, et je pense qu’il est dommage qu’ils sont plutôt cachés et pas visibles au passants.


Cette cour faisait partie de la maison Boullioud. La « galerie sur trompes », qui date de 1536, est œuvre de Philippe de l’Orme, jeune lyonnais qui sera devenu architecte du Roi.


Je pense que ce passage-ci était égout à l’origine !

Enfin, quelque chose plus beau !