Je pense que j’ai déjà fait
mention d’une des particularités de Lyon : le fait que pendant les siècles
le centre de la ville s’est déplacé. Résultat, quelque chose peu commun :
quand on regarde la ville depuis la colline, on peut remarquer les
différentes « couches » de son histoire. Sur la colline, les vestiges
romains ; au pied, les bâtiments de la Renaissance ; au-delà de la
Saône, les édifices du dix-neuvième siècle et la Belle Époque, et même plus
loin, les constructions modernes du vingtième siècle. Je pense que cette
photographe montre assez bien ces couches : on peut voir les toits de
Saint-Georges, puis plus loin, les bâtiments de la Presqu’île, et à l’arrière
plan les immeubles modernes du 7e arrondissement.