Joyeuses Pâques!

Joyeuses pâques à tout le monde ! Le Seigneur est vraiment ressuscité, tout comme il l’avait promis, alléluia ! Aujourd’hui l’Église célèbre la plus grande fête de l’année, celle de la résurrection de Jésus. C’est un jour de joie pour tous, puisque on se rappelle que le Seigneur partage avec nous sa victoire sur le péché et la mort. A Rome, le pape a célébré sa première messe de pâques en tant que souverain pontife, et après il a donné la bénédiction « Urbi et Orbi » depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre. L’image ici nous montre l’inscription sur l’obélisque dans la place Saint-Pierre, qui proclame la victoire et le règne de Christ. Bonne fête !

Après l'annonce

Après le pape est rentré dans la basilique, je suis resté quelques minutes dans la place Saint-Pierre, et je me suis allé vers la basilique. J’ai constaté un grand nombre de journalistes et de caméramans autour d’un homme, et je me suis demandé qui c’est. Non pas un homme célèbre, en fait, mais un homme argentin, avec son drapeau !

La bande a quitté le plateau devant la basilique…

… alors que la foule continuait à regarder les images aux grands écrans.

J’ai vu la bande de près quand elle m’a passé.

Puis, je suis allé vers les stands médias, où j’ai donné un petit entretien avec la radio BBC World Service, avant de remarquer encore un Argentin qui a attiré l’attention des médias.

La prière et la bénédiction

Certes, quand un nouveau pape apparait au balcon, les yeux du monde le regardent pour voir ce qu’il va faire, et les oreilles du monde entendent avec grand intérêt ses premiers mots. Le début du nouveau pape ? Ses premiers mots ? « Buona sera » - Bonsoir !

Son style naturel lui a gagné immédiatement ses fans. Moi, ce que j’ai trouvé impressionnant, c’était son désir que nous prions. Il nous a demandé de prier pour son prédécesseur bien-aimé, Benoît XVI, et nous avons dit ensembles quelques prières de l’Église, dont la prière du Seigneur.

Après cela, il nous a demandé de prier pour lui, en silence.

Enfin, la bénédiction Urbi et Orbi (à la ville et au monde), et le pape a quitté le balcon en nous souhaitons « Bonne nuit et bonne repos ».

Rencontrant le pape

Rencontrant un pape, c’est une chose étrange. Nous, les fidèles catholiques, aiment notre pape. Il existe une relation importante entre le pape et les membres de l’Église, mais quand il y a un nouveau pape, cette relation doit développer. Voici mes images du premier rencontre du pape et les fidèles.

Il a parlé avec une aise, naturellement. C’était bien impressionnant, sans doute. Il a même fait une petite blague ! Presque immédiatement j’ai su que le pape allait être bien reçu par le monde.

Tout le monde voulait prendre une photo de ce rencontre historique.

Une belle image de l’Église : le pape et les cardinaux qui veillent, en toute charité, sur les fidèles.

L'annonce du pape!

C’était un Français, le cardinal Tauran, qui avait l’honneur d’annoncer l’identité et le nom du nouveau pape. Plus d’une heure après la fumée blanche, il a apparu au balcon aux acclamations de la foule. Tout le monde était étonné d’entendre le nom… Bergolio ! Je me suis demandé, « qui ?! » et, tout comme les autres, j’ai attendu son apparition au balcon.

Toute de suite après l’annonce, on a préparé le balcon pour le pape…

… mais sans ses armoires, bien sûr !

Devant moi, une marée d’écrans chaque fois que les gens ont levé leurs photo-appareils afin de prendre une photo des événements.

Enfin, les cardinaux sont venus au balcon, prêts à accueillir le pape François.

 

Attendant l'annonce

Après avoir couru à travers les ruelles de Rome, je suis arrivé à la place Saint-Pierre, plus d’une demi-heure avant l’annonce du nouveau pape. Il y avait l’air de grande anticipation, la foule excitée, joyeuse, impatiente. Je me suis installé tout près de l’obélisque, depuis où j’avais une bonne vue du balcon.

Pas loin de moi, j’ai constaté un reporter de BFM TV, chaîne française de télévision que je regarde sur internet de temps en temps. A l’autre côté de moi, un équipage de la version allemande de EWTN.

Pendant que la tension montait, la bande est arrivée pour faire sonner les hymnes nationales du Vatican et de l’Italie. On a tous compris que le pape n’était pas loin derrière eux.

Mercredi après-midi

Mercredi après-midi je suis retourné à la place Saint-Pierre, espérant que je verrais la fumée blanche, mais sans succès ! Comme vous pouvez le voir, la place était pleine de pèlerins, de fidèles et de curieux, malgré le temps mauvais.

Certains ont choisi de s’abriter près de la place, attendant la fumée.

A six heures du soir j’étais ici, l’église Santa Maria Sopra Minerva, église titulaire du cardinal Cormac Murphy-O’Connor. A cette heure il a célébré la messe, priant pour l’élection d’un nouveau pape. Ses prières sont puissantes ! J’ai assisté à la messe.

A l’extérieur de l’église, voici ses armoires.

Lorsque je retournais vers le collège, quand j’étais à la place « Campo dei fiori » (voir l’image), l’un des séminaristes m’a approché et a dit « je pense qu’il arrive ! ». J’ai compris tout de suite : nous avions un pape. Notre petit groupe s’est dépêché pour atteindre le Vatican avant l’annonce…

La fumée noire

On était déçu, sans doute… mais même voir la fumée, c’était une expérience incroyable. C’est mercredi matin, le deuxième jour du conclave, et j’étais à la place Saint-Pierre quand la fumée est sortie de la cheminée.

Pendant tout le conclave il y avait beaucoup du monde à la place, attendant la fumée et espérant qu’elle serait blanche. Tout le monde voulait y être quand la fumée blanche est apparue !

Le nombre de gens présents a causé des problèmes autour du Vatican…

… j’ai remarqué, par exemple, que la police italienne a bloqué la Via della Concilizione, qui mène du fleuve vers la place.

Le conclave: les médias

Pendant le conclave, partout dans et au-delà du Vatican il y avait les caméramans, les reporters, les studios de télévision. En voici tout près du Castel Sant’Angelo.

Au Vatican lui-même, ces studios ont été dressés par Eurovision.

A l’autre côté, il y avait des journalistes tout près de la place…

… avec une belle vue de la basilique.

Depuis la façade de la basilique on pouvait voir très clairement les lampes des studios.

J’ai vu plusieurs reporters que je connais, dont Allan Little de la BBC.

Et il y avait les studios même aux toits des bâtiments qui entourent le Vatican. Avec ses drapeaux du pape, je pense que celui-ci est à EWTN, chaine catholique.

Attendant la fumée

Avant le conclave j’avais su que, dès que la fumée blanche aurait apparu, une grande foule descendrait sur la place Saint-Pierre. Ce que je n’avais pas imaginé, c’était qu’une grande foule était toujours dans la place, attendant la fumée ! Voici une image de mercredi matin.

Aux grands écrans, la cheminée était bien visible, grâce au service de télévision Vatican.

Ainsi que les écrans, on avait tous une belle vue de la cheminée elle-même, loin au-dessus de la place.

La foule s’est rassemblée malgré le temps mauvais, qui durait pendant tout le conclave.

Sur la colonnade, voici la caméra qui regardait la cheminée. Tout le monde s’y intéressait !

Le début du conclave

Le même après-midi je suis retourné au Vatican, cette fois-ci à la place Saint-Pierre, afin de regarder aux grands écrans le début du conclave. Je voulais être au Vatican lors de son commencement, pour être près dans le corps ainsi que dans l’esprit aux cardinaux qui avaient une décision si importante à faire.

Je regardais le grand écran devant la statue de Saint Paul.

Sentiment insolite, voyant l’extérieur de la chapelle Sixtine lors d’un conclave ! Après les mots « extra omnes » - « sortez, les autres », le conclave a commencé. 

Et dans la place, je m’intéressais au caméraman qui pratiquait faire une belle vue du balcon !