Monaco: la Rascasse

Tous les fans de Formule 1 connaissent le nom du café Rascasse, célèbre endroit sur le circuit de Monaco. J’ai pris la photo ci-dessus lors de ma visite en février. Regardez le café, la route, le rocher en arrière plan…

… et vous pourrez les reconnaître dans cette image du Grand Prix, malgré qu’elle ne soit pas prise d’exactement le même lieu.

Ces images montrent la route entre la Rascasse et le dernier tournant du circuit. Encore une fois, ces deux photos n’exhibent pas exactement la même vue, mais le café est nettement visible à la gauche, et les autres bâtiments en face. Quelques signalisations horizontales sont également reconnaissables, et je constate que la ligne blanche sur la route devient la ligne jaune qui marque l’entrée des stands.

Autour de l'hôtel

Aujourd’hui on continue son tour du circuit de Monaco, avec deux vues très célèbres : le virage en épingle à cheveux qui s’appelle « Fairmont » (bien que presque tout le monde utilise son ancien nom, « Loews » - le tournant doit son nom à l’hôtel à côté, qui a changé son nom récemment), et le tunnel sous l’hôtel.

On ne trouve pas difficile de reconnaître cette image – c’est une vue unique dans le monde !

Voici encore une vue caractéristique de Monaco : le tunnel. Ci-dessus, pendant la course…

… et voici, en février.

Près de la sortie du tunnel, regardent en arrière, la vue est en février comme l’image ci-dessus, et pendant la course, comme celle ci-dessous.

Le tournant Mirabeau

En voiture avec Lewis Hamilton, on approche le tournant qui s’appelle « Mirabeau ». Remarquez les signalisations horizontales sur la route, et les bâtiments à droite…

… ils sont nettement visibles sur cette photo, qui j’ai prise à Monaco plus tôt cet an.

Quelques mètres plus loin sur le circuit, voici la même ligne droite, vue depuis le tournant. On doit enlever une partie du trottoir à la droite…

… comme on peut dire sur cette image, prise pendant la course. Il est clair que la route est plus large que d’habitude.

Enfin aujourd’hui, le virage elle-même. Ci-dessous, une camionette et une voiture sont garées exactement où les voitures passent pendant le Grand Prix. Les montants et les arbres sont bien reconnaissables, même si les murs sont couverts de publicité !

Monaco: le circuit

Aujourd’hui on commence une petite série de notes qui compare le circuit du Grand Prix de Monaco avec la principauté lors de ma visite en février. Voici la célèbre Place de la Casino, ci-dessus pendant ma visite…

… et ici, lors du Grand Prix. Il est facile de reconnaître les bâtiments, la pelouse, les palmiers et la signalisation horizontale sur la route.

Avant que les voitures arrivent à la place, elles montent la colline. Sur cette photo on peut voir les voitures quotidiennes…

… et sur celle-ci, quelque chose plus vite mais moins commun. En revanche, il n’est pas insolite de voir un Ferrari aux rues de Monaco !

Félicitations, la Suède!

Étiez-vous parmi les cent millions de spectateurs hier soir ? Le Concours Eurovision de la chanson s’est passé à Bakou en Azerbaïdjan, dans une salle construite expressément pour le spectacle. Encore une fois c’était une soirée lamentable pour le Royaume-Uni, représenté par Engelbert Humperdinck, qui a fait une bonne prestation mais n’a gagné que douze points au total. Une victoire nette était à la Suède, qui a remporté le prix avec sa chanson Euphoria. Du bon résultat aussi pour les grand-mères russes, deuxième, et (imprévu) pour la Serbie en troisième place. Donc, l’année prochaine, on sera en Suède pour le spectacle incontournable de 2013 !

Bonne chance, Englebert (et Echo!)

Ce soir aura lieu le final du Concours Eurovision de la Chanson 2012. Il y aura vingt-cinq chansons, choisies des quarante-deux qui sont entrées le concours. Englebert Humperdinck chantera pour le Royaume-Uni, tandis que la France sera représentée par Anggun, avec une chanson qui s’appelle « Echo (You and I) ». Ailleurs, Jedward retournent pour la deuxième année consécutive, et la Russie participe avec six vieilles femmes (qu’on a nommées les « grand-mères ») qui ont attirées beaucoup d’intérêt. La Suède est le pays favori, mais tout le monde sait que c’est presque impossible de prévoir le résultat. Le final commence dans moins d’une heure, à Bakou. Bonne chance à tous !

Le festival de Cannes

Tandis que je dois rédiger une critique d’un film pour les prochains devoirs du cours de français, le festival de Cannes se passe dans la station balnéaire. Sur la Côte d’Azur et pas loin de Monaco dont j’ai écrit hier, Cannes cette semaine abrite 4 000 journalistes et les réalisateurs, acteurs et critiques les plus fameux dans le monde. Le premier festival a eu lieu dans les années trente, quand celui de Vénice était entaché de fascisme. On a promis de construire un grand auditorium, mais en raison du commencement de la guerre, le festival a eu lieu dans un casino ! Le grand prix du festival, c’est le Palme d’or, remporté par le meilleur film.

Le Grand Prix de Monaco

Mise à part le concours « Eurovision » il y a un autre grand événement qui a lieu ce weekend en Europe. Le Grand Prix de Monaco se passe aux rues de la principauté, et le blog suivra la course en présentant plus de photos que j’ai prises lors de ma visite à Monaco en février. Celles-ci montrent quelques monuments qui y racontent l’histoire du Grand Prix.

Le premier Grand Prix de Monaco a été remporté par William Grover-Williams qui conduisait un Bugatti.

L’un des plus fameux pilotes de Formule 1, Juan Manuel Fangio, cinq fois champion du monde, l’a gagné en 1950 et 1957. Il y a une statue…

… une plaque…

… et une photo de Fangio dans son Mercedes en 1955. Et, ci-dessous, une voiture plus moderne, des années quatre-vingts dix, je crois.

A la recherche de la tranquilité

De temps en temps il faut fuir le monde et passer un peu de temps seul. Lundi soir c’était comme ça pour moi, donc j’ai quitté la maison pour aller n’importe où. Je me suis trouvé à Fleetwood, ville pas très loin de chez moi, station balnéaire et autrefois un port important pour la pêche. Là j’ai fait une promenade, j’ai acheté une pizza à emporter, et j’ai admiré la vue de la mer. C’était beaucoup plus beau que j’avais pensé : j’y étais à la couche du soleil, qui était très rouge ce soir-là, et je pouvais voir le littoral autour de la baie de Morecambe. Plusieurs grands navires étaient à la mer, passent entre ce pays et l’Irlande, j’imagine.

Les yeux sur Azerbaïdjan

Le grand spectacle qu'on appelle le concours de chanson « Eurovision » est arrivé en Azerbaïdjan. L’année dernière le pays a remporté le prix avec sa participation « Running Scared », chantée par Ell et Nikki. Donc, pour la première fois, le concours y aura lieu cette semaine. Le grand final se passera samedi soir, comme d’habitude, mais ce soir et jeudi il y aura des demi-finales, pour éliminer un nombre de pays (au total il y a 42 participants, mais seulement 24 s’atteindront le final). Le concours de 2012 se situe à Baku, capitale et ville plus grande de l’Azerbaïdjan, où une salle énorme a été construite. Mais qui va gagner ? Suivez le concours sur ce blog pendant les jours prochains.

St Eugène de Mazenod

Lors de mes grandes vacances l’année dernière, j’ai découvert un saint français, Eugène de Mazenod, dont on célèbre la fête aujourd’hui. Cette statue se trouve dans une église à Aix-en-Provence, la ville de naissance de Mazenod, où sa vie a commencé en 1782, juste avant la Révolution. Membre d’une famille noble, il a fuit le pays avec sa famille et ils ont habité en Italie. A l’âge de 20 ans, Mazenod est rentré en France pour vivre comme un roturier. Il est devenu prêtre, et s’est voué aux besoins des gens qui étaient pauvre spirituellement, fondant les « Missionnaires de Provence » pour faire cette œuvre. En 1832 il a été ordonné évêque à Rome, puis nommé évêque de Marseille, où il a reconstruit l’Église (ses bâtiments, dont Notre-Dame de la Garde et la cathédrale, ainsi que l’Église de « pierres vivantes ») avec une telle ferveur qu’on l’a nommé « un deuxième Paul ».

Dans la cathédrale qu’il a construite, sa tombe se trouve dans une petite chapelle dans l’abside. Le pape Jean-Paul II l’a canonisé en 1995.  

La flamme, en route

La flamme olympique est en route vers Londres, bien que la route soit très longue ! Hier j’ai regardé à la télé quelques images du relais, qui attire de grandes foules et hier et aujourd’hui. De plus, j’y ai fait référence dans mon homélie à la messe ce weekend ! La flamme est protégée par une équipe de policiers qui ont reçu une formation spéciale pour cette tâche, et ils l’accompagneront pendant les semaines suivantes. Regardant les images comme celle-ci, il est clair que le relais sera occasion pour toute partie du Royaume-Uni de se présenter au pays et au monde. Sans doute on verra la diversité de notre paysage. J’attends avec impatience son arrivée à Blackpool dans 33 jours. J’y serai !

Personnage de la semaine: Cardinal Richelieu (1585-1642)

Quand on aborde l’histoire d’un pays, on rencontre des gens qui sont devenus légende ainsi que personnage historique. Le Cardinal Richelieu est une telle figure. Né en 1585, Armand Jean Du Plessis a renoncé la possibilité d’une carrière militaire et il est devenu prêtre, puis évêque de Luçon. Créé cardinal, il est entré au Conseil du roi Louis XIII. Le souverain était timide et indécis, et sa faiblesse donnait au cardinal l’occasion de diriger la politique du pays. Richelieu a travaillé à rendre l’État plus fort, rebaisser l’orgueil des Grands et lutter le parti huguenot. Caractère dans le roman les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, le cardinal est devenu homme de légende – et pas avec une réputation toujours favorable !

La flamme olympique au Royaume-Uni

La flamme olympique est arrivée en Grande-Bretagne, où demain elle commencera un tour du pays qui dura soixante-dix jours et parcourra huit mille milles. L’avion (surnommé « Firefly » - en français, luciole) qui l’apportait s’est posé ce soir à une base aérienne dans le Cornwall.

Le footballer David Beckham, qui était parti de l’équipe qui a remporté en 2005 la droite d’accueillir les jeux, a allumé à la base un feu pour célébrer l’arrivée de la flamme. La police dans le département fera leur opération la plus grande depuis l’éclipse du soleil en 1999, utilisant plus de 200 policiers (dont quelques armés) et un hélicoptère pour protéger la flamme ainsi que son entourage.

Un manuscrit très cher

Je viens de lire un article intéressant sur lefigaro.fr au sujet d’un brouillon du célèbre livre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince. Comme j’ai écrit plus tôt, j’aime beaucoup ce livre (c’était le premier que l’ai lu en français) et j’ai fait collection de quelques éditions en plusieurs langues. L’article raconte qu’hier un collectionneur a payé 385.600 euros pour le brouillon inédit, aux enchères à Paris. Le prix était estimé auparavant entre 30.000 et 50.000. Le manuscrit autographe  était découvert par des experts d’Artcurial (société de vente où les enchères se sont passées), mais il semble que l’écriture de Saint-Exupéry soit quasiment illisible. L’histoire sur le brouillon est un peu différente de celle de la version finale, avec encore un personnage et des événements modifiés dans le texte qu’on connait aujourd’hui.

La passation de pouvoir

La France a un nouveau président. Hier François Hollande est devenu le 24^ème président de la République dans une cérémonie courte et simple à l’Élysée. Dans ces jours d’austérité, la fête était moins élaborée que ceux de jadis, et on imagine que cette présidence sera moins extravagante de celle de Sarkozy. Dans son discours, le nouveau chef d’État a payé tribut à tous les présidents de la V^e République, et il a promis qu’il travaillera pour promouvoir la croissance économique. Après une procession traditionnelle aux Champs-Élysées, dans laquelle il était en voiture hybride (symbole de la technologie de la France et de son engagement à l’environnement) il est allé à Berlin pour une réunion avec Angela Merkel, chancelier allemand.

Au revoir, M. Sarkozy

Ce matin François Hollande devient le président de la République, dans une cérémonie de passation de pouvoir qui aura lieu bientôt au Palais Élysée. C’est la fin de la présidence de Nicolas Sarkozy, le sixième résident de l’Élysée dans le V^e République. Charismatique, franc, controversé, le président sortant a fait un nombre de réformes fiscales, sécuritaires et juridiques. Peut-être c’est la crise économique qui a signalé la fin de sa présidence : Sarkozy n’est qu’un de maints meneurs européens qui ont quitté le pouvoir pendant ces années difficiles. Dimanche dernier j’ai regardé son discours, prononcé après sa défaite, et j’ai trouvé impressionnant sa dignité et son respect pour son rival. Mais comment le jugeront-t-ils les gens de l’avenir ?

Vingt mille lieues sous les mers

J’ai écouté récemment un enregistrement de Vingt mille lieues sous les mers, histoire classique de l’auteur français Jules Verne, publiée pour la première fois en 1870. Je l’avoue, j’en ai écouté une traduction en anglais – je pense qu’il aurait été plus difficile dans sa langue d’origine ! La nouvelle raconte l’histoire de Capitaine Nemo et son sous-marin, le « Nautilus », vue depuis la perspective de Professeur Aronnax, scientiste, avec ses compagnons Conseil et Ned Land, un Canadien. J’ai trouvé très agréable cette histoire, qui parle dans une façon poétique de la beauté de l’univers sous-marin et de sa diversité. En revanche, il y a un aspect beaucoup plus sombre : le malice de Capitaine Nemo, qui veut se venger des êtres humains. On ne sait pas pourquoi.

Personnage de la semaine: François Mitterrand

François Mitterrand (1916-1996) était – jusqu’à François Hollande – le seul président de gauche de la V^e République. Il est entre dans l’arène politique quand il était jeune, et d’abord il a travaillé pour le gouvernement Vichy avant de rejoindre la Résistance. Élu député en 1946, il a occupé plusieurs postes ministériels sous la IV^e République. Opposant à de Gaulle, il a dénoncé la présidence du général comme « le coup d’État permanent ». En 1981 il est devenu président, promettant un « programme commun ». Quelques-uns de ses aspirations sont réalisées : il a aboli la peine de mort et augmenter le nombre de jours de congé. Cependant, son programme était limité par les difficultés économiques et la nécessité des mesures d’austérité. Plus ça change…

Le septième art

On a presque fait la moitié du cours de français, et cette semaine on abord le sujet du cinéma, ce qu’on appelle en France le « septième art ». Si vous êtes liseur régulier de ce blog, vous savez déjà que j’ai regardé récemment un nombre de films français, et je les trouve de plus en plus intéressants. Pour le prochain devoir je dois rédiger une critique d’un film, et j’ai choisi Les 400 coups, un film de François Truffaut dont j’ai déjà écrit. Cette semaine, pourtant, j’étude en général le cinéma français et francophone, qui bien a influencé le cinéma partout dans le monde, surtout dans la « nouvelle vague » des années cinquante et soixante.

L'art pendant les siècles

Hier soir j’ai assisté à une classe en ligne, partie de mon cours de français. Puisqu’on étude actuellement la culture, la plupart de la classe était consacrée à discuter l’art. Nous devions donner nos opinions sur quelques œuvres d’art, commençant par des exemples du dix-septième siècle et finissant avec les œuvres presque contemporaines. Parmi les tableaux modernes était celui de Robert Delaunay, artiste français dont je n’avais jamais entendu parler. Je pense que je préfère les ouvres plus traditionnelles, mais quelque chose de ce tableau m’intéresse. Peut-être c’est le sujet : j’aime l’architecture, et je trouve fascinant la façon dans laquelle l’artiste a utilisé des édifices sur cette image.

La flamme olympique est allumée

Plus tôt aujourd’hui la flamme olympique pour les jeux de Londres 2012 s’est allumée à Olympia, endroit auquel les jeux olympiques doivent son origine. La cérémonie a eu lieu ce matin, vu par une foule dont les représentatives des organiseurs des jeux de 2012, et des téléspectateurs ici au Royaume-Uni. Dans quelques jours la flamme sera en Grand Bretagne, où elle fera un grand tour du pays, passant à moins de quelques kilomètres de 90% de la population. La flamme a été allumée par une comédienne qui représente une grande prêtresse de la Grèce ancienne. Elle a utilisé un miroir, le soleil et un peu d’huile d’olive pour accomplir cette tâche.

Un jouet de formes

Il y a quelques semaines, un ami m’a envoyé un petit jouet – on peut le voir à la photo. Ce carré est fait de six pièces qu’on peut réarranger pour produire des images d’autres objets. Aujourd’hui, j’en présente quelques-uns qui sont suggérés par les instructions du jouet (ce ne sont pas mes propres idées !)

D’abord, un chat – qu’il est mignon ! Regardez ces oreilles triangulaires et sa queue !

Soi-disant que cette image représente un enfant. Qu’est ce-que vous en pensez ? Je ne suis pas convaincu !

Enfin, une bougie. Il me semble un peu étrange qu’il existe au moins trois mots en français qui peut décrire cette chose : une bougie, une chandelle ou un cierge (je pense que le dernier mot s’utilise surtout dans les églises).