Avignon: la cathédrale

La cathédrale d’Avignon se trouve juste à côté du Palais des Papes, donnant sur la grande place au-dessous. La tour de la cathédrale est surmontée par une statue énorme de la Vierge Marie, tout comme la basilique Notre-Dame de la Garde à Marseille.

Au-dedans, l’église n’est pas aussi grande que j’ai imaginée, mais elle est assez charmante. Voice la nef, entourée par les arches au-dessous des petits balcons.

Dans la Chapelle de Florès à côté de la nef j’ai trouvé le tombeau du pape Benoît XII, troisième pape qui habitait à Avignon.

Ce vitrail me plait. Il montre un des papes – Clément – mais je ne suis pas sûr quel événement exacte y est vu.

Palais des Papes: vue depuis le toit

L’un de mes lieux préférés du Palais des Papes, le toit donne sur la compagne voisine. Aujourd’hui je présente quelques photos de ces vues.

À l’autre côté du Rhône, le fort Saint-André, construit au quatorzième siècle pour protéger qui était à l’époque la frontière de la France.

Dans la place à côté du Palais des Papes, le « petit palais » était la résidence de l’évêque d’Avignon, qui est maintenant musée.

La tour qu’on peut voir était construit pour que Philippe « le Bel » pouvait contrôler accès au pont. Le roi de France voulait limiter le pouvoir du pape.

Le célèbre pont d’Avignon est aussi visible du toit, et on peut voir clairement qu’il n’est plus complet.

Palais des Papes: la fresque des prophètes

Dans la « Grande Audience » du palais des papes, salle où la Rota romaine se rassemblait, il y a un vestige très intéressant de la décoration originale. La « fresque des prophètes », qui a été exécutée en 1533 par l’artiste italien Matteo Giovannetti, montre les prophètes les plus importantes de l’ancien testament. Quand le pape est venu de Rome à Avignon, il a amené un nombre d’artistes et artisans, donnant naissance à une période de croissance culturelle dans la région.

Les prophètes au plafond mettaient en exergue  l’infaillibilité des jugements de l’Eglise.

Une bosse au plafond porte les lettres « SPQR », les initiales qui signifie le sénat de Rome, souvenir de l’origine romaine de la cour du pape.

La cérémonie dans le palais

Il y a deux jours, j’ai présenté une photo d’un vitrail auquel la foule pouvait voir le couronnement du pape. Au-dedans le palais, c’était ici, dans la loggia derrière du vitrail, que les couronnements avaient lieu. Pour le nouveau pape, sa première vue de son peuple était par ce vitrail. Peut-être on peut dire que ce vitrail était comme le balcon à la basilique de Saint-Pierre où le nouveau pape se présente à la foule dans nos jours.

Près de le vitrail, il y a un escalier très grand qui mène du rez-de-chaussée à la loggia. On croit qu’il est le premier escalier du style italien en France. J’imagine que il jouait un rôle très important dans les cérémonies du palais.

Dans le Palais des Papes

Aujourd’hui le blog est au-dedans le Palais des Papes. On commence avec le réfectoire, une salle énorme où les grands banquets avaient lieu. Le pape s’asseyait à l’autre bout de la salle, avec son entourage et ses invités assis plus bas.

Il est interdit de prendre les photos dans les anciennes chambres du pape, mais j’ai pris une photo de ce panneau qui montre l’agencement des chambres.

Voici l’entrée à la grande chapelle du palais, entouré par la sculpture du jugement final. Pendant ma visite il y avait une exposition de l’art moderne dans la chapelle, donc je n’ai pris aucune photo !

Au-dessous de la chapelle est une grande salle qui on utilisait pour les réunions de la Rota Romaine.

Entrer dans le palais

Il a dû être cause de la fascination, de l’émerveillement, même de la peur pour les gens du Moyen Age. Voici l’entrée au Palais des Papes, le plus grand bâtiment civil construit en tout Europe au quatorzième siècle. Aujourd’hui ce blog entre cet édifice extraordinaire, et nous commençons notre visite.

L’un des premiers lieux qu’on visite, c’est la grande cour carrée. Deux des quatre côtés de la cour étaient partie du vieux palais, construit par le pape Benoît XII. Les autres étaient du palais neuf, cela de Clément VI.

C’était derrière ce vitrail que les papes ont été couronnés après leurs élections. Sans doute une grande foule se serait rassemblée dans la cour pour voir le couronnement.

Pas loin de là, une deuxième cour se trouve au cœur de vieux palais.

Le Palais des Papes: l'extérieur

Depuis le fameux pont d’Avignon il y a une vue très impressionnante du palais des papes, édifice énorme qui domine la ville entière. Pendant le treizième siècle, ceux qui sont arrivés à Avignon pour voir le pape auraient vu cette image.

Devant le palais il existe une place où on peut admirer la façade de ce bâtiment extraordinaire. Quand on voit les gens dans la place, on aperçoit l’ampleur de l’édifice.

Le palais a été construit pendant dix-huit ans, entre 1334 et 1352. Il est évident que le palais a été conçu pour protéger le pape et son entourage, et le bâtiment est bien fortifié.

Autour du palais, il y a des petites ruelles très vieilles et très intéressantes.

Des choses anglaises à Avignon

J’étais surpris de voir à Avignon deux choses typiquement anglaises : une cabine téléphonique dans l’ancien style britannique, et un taxi noir comme on trouve à Londres. Ce style de cabine a été conçu par Giles Gilbert Scott, le célèbre architecte britannique. Bien que ce style ne soit pas commun maintenant en Angleterre, il reste quelques exemples dans les grandes villes.

Avec le zoom, on peut voir que c’est vraiment une téléphone française dans la cabine britannique – peut-être une chose vraiment unique !

Pas loin de la cabine, j’ai vu un taxi du vieux style « Hackney ». Mais je ne sais pas pourquoi ces choses anglaises se trouvent dans la ville d’Avignon !

Avignon: la ville

Vue depuis le Palais des Papes, Avignon est ville qui semble assez normal. Mais elle est ville historique, extraordinaire et – maintenant – touristique. Elle n’est devenue partie de la France que 1791, avant lequel elle était dans les États pontificaux.

Depuis le célèbre pont d’Avignon, le Palais des Papes domine la ville, mais on peut comprendre aussi l’importance du Rhône, qui court à côté de ses murs.

Aujourd’hui les murs d’Avignon ne gardent plus la ville, mais entourent une destination touristique. Il y a un grand nombre de restaurants et hôtels pour les accueillir, par exemple dans cette place.

Ce beffroi donne sur la place. J’ai attendu pour voir si les statues se bougeraient, mais elles sont restées immobiles.

Les murs d'Avignon

Sortant la gare d’Avignon, on voit immédiatement une des portes de la ville, avec les tours qui sont partie de ses murs de pierre.  Au-delà de la porte, un grand boulevard bordé d’arbres, qui mène vers le centre-ville.

Les murs d’Avignon, qui sont très impressionnants, racontent eux-mêmes de l’histoire de cette ville extraordinaire. Ici on peut voir que la ville a été bien fortifiée, pour la protéger contre les ennemis du pape. Pendant le quatorzième siècle, le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle de l’Église avaient leur siège ici.

Les jours prochains, ce blog visite Avignon pour présenter la ville et ses attractions, surtout l’incontournable Palais des Papes.

St Georges à Arles

J’étais surpris de voir une statue de Saint Georges dans l’église Notre-Dame de la Major à Arles. Peut-être c’est parce que le saint est patron de l’Angleterre, donc je ne m’attends pas à trouver de la dévotion au saint en France ! Mais Georges est bien-aimé dans cette région de la France, car il est patron des gardiens de troupeau de la Camargue. J’imagine il est devenu patron parce qu’il a tué le dragon, donc il est bon saint pour les hommes qui gardent les bêtes sauvages. Aujourd’hui, l’église de Notre-Dame est siège de la Confrérie des Gardiens de Saint Georges, et chaque an, le 1^er mai, ils se rassemblent à l’église pour rendre hommage au saint et pour la bénédiction de leurs chevaux.

Arles: église Notre-Dame-de-la-Major

Encore une église à Arles, celui de Notre-Dame de la Major est situé tout près de les Arènes. Construite à l’endroit d’un temple romain, l’église date du douzième siècle.

À l’intérieur, l’église est simple mais assez élégante. Dans les années quatre-vingt l’édifice, qui était en très mauvais état, a été restauré par le conseil municipal.

En regardant par la porte ouest, on a une très belle vue de l’amphithéâtre. 

Dans l’église il y a un nombre de statues des saints – comme d’habitude pour une église catholique, bien sûr ! Mais je les ai trouvées assez intéressantes. Cette statue de Saint Jean-Baptiste me plait…

… et celui, qui représente Saint Charles Borromée, est peu commun. Il y a aussi une statue de St George, dont j’écrirai demain.

St Césaire d'Arles

Saint Triomphe était premier évêque d’Arles, mais il n’est pas le seul évêque de la ville qui a été canonisé. Beaucoup plus célèbre est Saint Césaire qui est né à Chalon-sur-Saône environ l’an 470, est devenu évêque d’Arles en 502, sans doute toujours un jeune homme. Pendant son épiscopat il a présidé au deuxième conseil d’Orange en 529, qui a confirmé la doctrine de Saint Augustin contre Pélage. Césaire est mort en 543. Environ 250 de ses sermons sont encore existant, et dans ces œuvres il est évident que Césaire était bien influencé par Saint Augustin. Dans la ville d’Arles aujourd’hui, le saint a donné son nom à cette petite église, et aussi à la rue attenante.

Arles: église Saint-Triomphe

Mon guide la décrit comme « une des plus belles églises romanesques en Provence », et sans doute cette estimation est bonne. On pense que Saint Triomphe, auquel l’église est consacrée, était premier évêque d’Arles, au commencement du troisième siècle.

Selon moi, un des traits les plus impressionnants de l’église est la sculpture près de l’entrée. Cette image représente la création, et à la porte ouest il y a une sculpture fantastique du jugement final.

Attenant l’église, la croître est construite moitié dans le style gothique et moitié dans le style romanesque, et elle est elle-même une attraction touristique. Sur la photo on peut voir un groupe américain avec son guide.